Le Parti de Gauche 66 exprime son indignation quant au projet de rendre payant le parking de l’hôpital de Perpignan :
Le PG 66 réagit au projet de privatisation du parking de l’hôpital de Perpignan et nous communique sous le titre « Quand la maladie devient commerce ! » avec prière d’insérer :
Faire payer le stationnement à celles et ceux qui se rendent à l’hôpital est un véritable scandale mercantile. Comment peut-on à ce point faire commerce de tout ? Comment oser frapper le portefeuille de familles qui rendent visite à des patients déjà touchés par la maladie ?
La Délégation de Service Public (DSP) pour « l’aménagement et l’exploitation du stationnement au centre hospitalier de Perpignan » doit être appelée par les mots qui correspondent à la réalité vécue : une privatisation et une marchandisation honteuses.
Le PG 66 appelle les élus locaux à condamner fermement cet indécent projet et à s’y opposer avec vigueur. Le PG 66 lancera dans les prochains jours une pétition pour l’abandon de ce projet particulièrement choquant. L’austérité et la dégradation des conditions de travail dans les établissements hospitaliers ne peuvent en aucun cas justifier le recours à de tels expédients.
A l’Hôpital, que l’on soit patient ou visiteur, il n’y a pas de clients, mais seulement des usagers. Comme dans l’ensemble des Services Publics. Ce triste épisode conforte si besoin était le PG 66 dans sa décision de lancer dans les Pyrénées-Orientales un « Observatoire citoyen contre le recul des Services Publics et des Biens Communs ».
Les marchands n’ont pas leur place dans les établissements de santé ! Les établissements de santé doivent disposer des moyens nécessaires pour mener à bien leur mission de Service Public !
Debout les P-O – Debout La France 66 réagit à l’information concernant le parking de l’hôpital de Perpignan qui deviendrait payant en se demandant : « Va-t-on payer le parcmètre avec la carte vitale ? »
En effet le parking de l’hôpital de Perpignan deviendrait payant. Raison invoquée : les voitures ventouses.
Debout les P-O veut bien laisser le bénéfice du doute sur les motivations du Directeur de l’Hôpital, mais malheureusement sa décision va toucher tous le monde : malades, familles, … C’est une punition collective alors que des solutions différentes permettraient de sanctionner uniquement les profiteurs.
En effet, d’autres solutions sont possibles : la surveillance humaine pour les cas les plus « visibles » (camping cars, squatteurs, …) et une solution technique pour les autres cas avec, par exemple, un système de lecture de plaques d’immatriculation aux entrées du parking qui analyserait la durée et la récurrence du stationnement des véhicules et qui enverrait un signalement à la police ou à la fourrière.
Quoi qu’il en soit, une « privatisation » du parking n’est pas acceptable et Debout les P-O demande un éclaircissement sur qui a décidé quoi : les représentants des collectivités territoriales disent ne pas être au courant. Dans ce cas, qui prend ce genre de décisions ? Qui est responsable de quoi ?