Dans le cadre de la préparation des assises internationales de l’écosocialisme lancées par le Parti de Gauche, le PG 66 alerte sur l’actualité de luttes significatives dans la vallée de l’Agly mettant en lumière des enjeux écosocialistes d’importance. Catherine David et Francis Daspe (Une), cosecrétaires départementaux du PG 66, nous communique avec prière d’insérer :
« Le PG 66 garde un œil vigilant sur la question de l’eau à Tautavel. Une pollution due à l’utilisation de pesticides et de fongicides interdits (pour toxicité avérée pour l’humain) a privé la population d’eau potable pendant plusieurs mois. Une gestion absurde de l’eau, avec dilution des responsabilités, mise au service de l’agriculture à l’agrochimie et transfert de compétences pour une gestion à la découpe de la ressource eau, en est la cause. Seule une gestion en régie publique de l’eau lui rendra son statut de bien commun de l’humanité.
Le PG 66 se félicite de la décision de la Cour administrative d’appel de Marseille qui a confirmé l’interdiction de réouverture intégrale de la carrière de marbre blanc de Nau-Bouques, située sur 8 hectares entre Vingrau et Tautavel. Ce projet menace de destruction 28 espèces protégées, animales ou végétales, d’autant plus que les mesures compensatoires ne sont qu’un enfumage dilatoire. Il n’existe pas de raison impérative d’intérêt général, le chantage habituel en ces cas à l’emploi ne tenant pas. Il s’agit de dénoncer le scandale des atteintes environnementales provoquées par les activités des carriers largement encouragées par les lobbies du Btp et soutenues par nombre d’élus prêts à détruire leur territoire pour de misérables prébendes fiscales et autres intérêts bassement électoralistes.
Le PG 66 approuve le coup d’arrêt mis à l’extension de la carrière de Salses suite à la décision du 31 décembre 2020 de la Cour administrative d’appel de Marseille. Le projet d’extension sur 13,9 ha de la carrière de calcaire entre Salses-le-Château et Opoul par le carrier « Sablière de la Salanque » constitue un grave danger pour la biodiversité, notamment pour 31 espèces de faune et de flore protégées (lézard, glaïeul, alouette etc), atteintes déjà effectives pour les 4 ha qui ont été débroussaillés et décapés pendant les procédures. Là aussi, le cynisme des politiques lobbyistes du système néolibéral où seul le profit est la norme doit être dénoncé avec vigueur.
Ici dans la vallée de l’Agly, comme ailleurs dans les Pyrénées-Orientales, l’écosocialisme constitue une nécessité ardente face à des projets dénués de tout sens. C’est la solution pour promouvoir une bifurcation écologique qui prenne en compte les réalités environnementales et sociales. »