Face au Covid-19 : une nouvelle solidarité voit le jour. Depuis le 16 mars, deux entrepreneurs se mobilisent pour venir en aide à tous les personnels de première ligne, et c’est, aujourd’hui, un mouvement d’entraide général qui s’est établi à travers tous les Pyrénées-Orientales.
Face à la pandémie brutale que nous vivons actuellement, des chaînes de solidarité émergent et on remarque une profonde unité nationale mais aussi locale. C’est le cas à Cabestany, où 2 jeunes chefs d’entreprises, David Montané, plombier de profession, et Jean-Baptiste Torres, chef d’entreprise dans la sécurité incendie (Siplan) et dans l’impression grand format (Atelier Numerik) se sont complétés avec une mission : celle d’aider ceux qui nous maintiennent en vie.
Après les directives gouvernementales, tous les deux, se sont retrouvés à fermer leurs
entreprises, mais passer d’un quotidien d’hyperactif à un confinement total a été difficile.
Dès le 16 mars, David a décidé d’apporter sa contribution et a eu l’idée de réaliser, chez lui,
des protections nécessaires pour tous les commerces nécessaires recevant du public. Deux
barres de liteau, du cellophane : il a su qu’il pouvait en faire quelque chose. Il a lancé un appel à l’entraide et à la solidarité à travers les réseaux sociaux et Jean-Baptiste lui a proposé ses services de découpe, et ils ont découpé des protections en plexiglass en les offrant généreusement à toutes les structures ouvertes, jusqu’à un nouveau besoin : les blouses de protections.
Face à ce nouveau besoin, leur complémentarité et leur complicité a été favorable. En un
week-end, ils ont créé des prototypes de sur-blouses, réussi à récupérer des matières
premières (tissus, surjeteuse, bobines de fils, …), et motiver des petites mains formidables.
Avec l’accord de médecins, de couturières, d’ingénieurs textile et la validation des services
d’hygiènes et sanitaires locaux, ils ont pu créer la première blouse.
À ce jour, c’est un véritable collectif d’entraide et de solidarité qui s’est mis en place à travers les Pyrénées Orientales, plus d’une cinquantaine de personnes à l’atelier de confection pour découper les tissus et les coudre, tout en respectant les gestes barrières et près d’une centaine de petites mains à domicile prêt à démarrer leur machine.
Une chaîne solidaire s’est créée afin d’offrir les sur-blouses aux hôpitaux, aux Efpad et aux
infirmier(e)s locaux. Si vous pouvez apporter votre aide (couture, surjeteuse, découpe,
restauration) ou si vous avez des besoins pour vous équiper : rejoignez le groupe Facebook
Les petites mains du 66 ou écrivez à lespetitesmainsdu66@gmail.com