Le mouvement #Agissons! nous communique sous le titre « NOS PROPOSITIONS POUR LA RURALITÉ », avec prière d’insérer :
« Car notre territoire est essentiellement rural, le mouvement Agissons souhaite apporter sa contribution pour faire vivre nos campagnes. Celles-ci ne doivent pas devenir des « villages dortoirs » mal desservies et isolées. Voici nos propositions, pour que la ruralité vive et perdure :
1/ Les transports :
– Une des priorités, est évidemment une offre de transports en commun, plus étoffée, avec plus de flexibilité dans les horaires et des nouveaux circuits plus adaptés aux contraintes des territoires. Nous sommes favorables au développement du « transport à la demande (TAD) », qui peut être délégué à la commune ou aux intercommunalités, pour une offre plus adaptée à la population, en complément de l’offre du conseil départemental. Un bémol, des doublons peuvent apparaître…
Tout doit être fait en concertation notamment dans les zones mal desservies.
– Le covoiturage est une autre solution, si celui-ci ne se limite pas à la simple consultation d’une application. Les pouvoirs publics doivent promouvoir ce mode de déplacement, en mettant en relation les habitants, qui pour la plupart, utilisent les mêmes trajets.
2/ Le numérique et l’emploi :
– Le développement du numérique est indispensable car c’est un important moyen d’attirer des entreprises, un bon moyen de rapporter l’information et la culture pour les personnes qui ne pourraient pas se déplacer. Alors que la 5G devrait arriver courant 2020, la couverture à la 4G, doit être obligatoire pour les territoires éloignés. Ce handicap est un frein à l’implantation de structures.
– Le télétravail est la possibilité, pour un salarié, d’exercer son activité professionnelle à distance (souvent à domicile) grâce aux outils de télécommunication. Le principe est déjà répandu et pourrait maintenir de l’activité dans les villages. Autre proposition, la création de « relais d’entreprises » avec des locaux destinés au télétravail en plein cœur de la campagne. Ces relais seraient dotés d’espaces professionnels et un débit internet de qualité.
3/ Les maisons de santé et les services de proximité :
– Pour nos territoires, les déserts médicaux sont un des soucis majeurs. La création de « maisons de santé » est la meilleure solution pour éviter la disparition des médecins dans les zones rurales. On y trouve un grand nombre de corps médicaux (médecins, infirmières…). Il est envisageable de proposer des avantages fiscaux, la mise à disposition d’un logement… etc pour attirer le « docteur ». Certaines communes sont allées plus loin, en salariant le médecin…
– Il est vital de maintenir des services publics. Même si nous ne pourrons plus connaître nos villages d’antan avec le bureau de poste, la gare SNCF etc…, des permanences doivent être développées, 1 fois par semaine, dans un espace communal dédié afin d’aider les personnes qui ne peuvent pas se déplacer ou qui n’ont pas accès à internet à pouvoir effectuer leurs démarches administratives (CAF, courrier…). Nous devons aussi aider les commerces de proximité , avec la mise à disposition de locaux, des avantages fiscaux sur une période déterminée.
4/ L’agriculture et la viticulture dans un urbanisme maîtrisé :
– Le territoire agricole : nos villages catalans, sans leurs agriculteurs et leurs viticulteurs, cela n’a aucun sens. Ils ont façonné nos plaines et rendu si atypiques nos paysages. Aujourd’hui, les friches « imposées » rendent nos villages quelconques, sans âme. Nous devons permettre à de nouveaux agriculteurs de pouvoir s’implanter en leur proposant des terres pour 1€ symbolique et établir des partenariats avec eux pour qu’une partie de la commande publique leur soit réservée.
– L’urbanisme maîtrisé : la démographie positive du pays catalan est une bonne chose si celle-ci reste humaine et ne fait pas de nos bourgs des communes sans âme, avec un respect de l’architecture locale aléatoire. Nous devons maintenir une cohésion sociale, une vie associative et éviter que certains habitants ne soient présents dans la commune que pour y passer la nuit. L’expansion immobilière profite uniquement aux promoteurs, pas à la vie sociale de la commune. »