Les vœux de la nouvelle année du maire Samuel Moli à Saint André (Article1).

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Jeudi 16 janvier 2025 à 18h30 à la salle des fêtes que le maire Samuel Moli s’est adressé aux résidents de sa commune. (L’intégralité de son discours est reproduit en deux articles suivis sur le journal catalan.com, ainsi qu’un maximum de photos). « En préambule, j’aimerais saluer un dernier invité à ces vœux et annoncer une très bonne nouvelle pour nos concitoyens. Le docteur Regnault-Belarbi, ici présent, s’installe en tant que médecin généraliste dans le village. Elle sera dans un premier temps au bas de la pharmacie puis déménagera dans l’actuel cabinet des dermatologues les docteurs Lazar et Akl. Merci à elle pour son installation / merci à Claude Campigna qui me l’a présentée et qui a participé à la convaincre. Chers amis, Maintenant que 2024 a baissé pavillon, nous avons levé l’étendard de 2025, année que nous voulons croire riche en promesses, en joie, en réussite et en bonheur. Si l’on veut que 2025 soit une bonne et belle année, charge à nous d’y contr0ibuer de toutes nos forces et de toute notre détermination. 2024 n’a pas été une année facile. Quelle année d’ailleurs a été facile depuis que le conseil municipal a été installé ? 2020 et 2021 le COVID paralyse le pays et notre village. 2022, l’inflation et la guerre freinent nos projets, 2023, une sècheresse inédite frappe l’agriculture et un incendie ravage notre village. 2024 a été une année de reconstruction. Nous avons poursuivi notre mission d’aide aux sinistrés et de traitement des espaces incendiés. Nous ne pouvions laisser Saint-André comme une tache noire vue du ciel. La volonté du conseil municipal a été d’agir. Je remercie le soutien sans faille dans cette action des services administratifs, du secrétariat, de l’urbanisme et notamment de notre DGS dont je salue le travail, dès 7 heures du matin, elle est à son bureau, n’a que faire de la pause méridienne et se donne entièrement à ses responsabilités jusqu’au coucher du soleil. La question que nous nous sommes posée était simple et raisonnable : quel village voulons-nous pour nos habitants ? Quel village voulons-nous pour nos enfants ? Que faire de ces étendues d’arbres calcinés dont les propriétaires étaient inconnus, injoignables, vivant à l’autre bout du monde, parfait avec parfois près de 10 propriétaires sur un terrain minuscule ? Il a fallu nous retrousser les manches. Ainsi vous avez pu entendre le fracas des tractopelles et voir des monticules de bois brulé sur plusieurs mètres parfois qui étaient avalés sur place par une broyeuse afin d’être transformé et valorisé en pellet de bois vendus par la suite à une entreprise d’Amélie-les- bains. Ce travail continue encore. Il a fallu pour cela trouver une entreprise capable de traiter les bois brulés, contacter des dizaines de propriétaires – car il s’agit à 99 % de terrains privés, les convaincre que cette opération ne leur couterait rien. Après l’incendie, de nombreuses parcelles ont été mises sur le marché, via « le Bon coin » ou par des agents immobiliers peu scrupuleux. La spéculation foncière responsable de la destruction de plusieurs centaines d’hectares et de la mise en danger de nombreux concitoyens reprenait de plus belle. Ainsi on a vu des « terrains de loisirs », des « terrains prochainement constructibles, propices à installer une caravane, un cabanon ou que sais-je fleurir sur internet Quel avenir voulons-nous pour nos habitants et nos enfants ? Cette question est je le répète celle qui doit conduire toute politique municipale. Il a donc fallu sacrifier des projets pour acheter ces terrains avant qu’ils ne tombent dans de mauvaises mains, avec une idée en tête : créer une barrière anti incendie autour du village et replanter des espèces résistantes au feu. Cela a eu un cout important pour notre commune, il a fallu aussi batailler pour défendre notre vision auprès des services de l’état, et je remercie le soutien visionnaire et sans faille que nous a apporté Mme la sous-préfète dans ce combat. À ce jour, 85 000 m2 ont été acquis par la commune, 2500 arbres sont plantés ou en cours de plantation avec des espèces endémiques comme le chêne vert, le chêne-liège, le micocoulier, le caroubier ou innovante comme la Pawlonia Emerald, cette variété a été mise au point par un scientifique hongrois, le professeur Steier que nous avons rencontré à plusieurs reprises. Cet arbre hybride, apprécié des abeilles, créant l’évapotranspiration dont notre territoire manque et dont l’absence participe à la sécheresse et capte en masse le CO2 responsable du dérèglement climatique, est observé de près sur notre village. Les premiers ont été plantés avec le soutien du Lions club par les enfants des écoles, tout un symbole. Ces espaces naturels en devenir sont désormais la propriété de tous les Andréens qui pourront s’y balader, promener leur animaux de compagnie et plus tard y trouver un havre de fraîcheur aux jours chauds. L’action innovante et déterminée du village a été distinguée au mois de novembre par l’obtention d’une 2eme fleur pour l’aménagement des espaces verts et le prix régional de l’environnement pour le projet de replantation. Je félicite bien évidemment le conseil municipal pour cette distinction mais aussi et surtout l’action de l’équipe des espaces verts et de leur responsable Johanna Ferrey dont la détermination et les idées novatrices sont fondamentales pour le village. Reconstruire. reconstruire les espaces naturels Andréens et protéger notre village contre les risques naturels a été le moteur, le défi de l’année. Un arrêté ministériel nous a classé en 2024 en zone forestière désormais soumise aux obligations légales de débroussaillement. C’est maintenant l’Office national des forêts qui fixe les règles. Tout propriétaire d’un bâti dans la zone doit maintenir son terrain ou le terrain voisin propre en débroussaillant ou en élaguant. Plus de 500 lettres recommandées ont été envoyées aux propriétaires concernés. Je remercie l’action de la police municipale et de l’adjoint délégué Michel. Lagarrigue. Pour leur engagement colossal et leur travail de fourmi. Identifier, retrouver et entrer en contact avec les propriétaires n’est pas une mince affaire. Ils ont ainsi permis aux équipes de l’ONF de réaliser leur travail de prévention et de conseil. Plus de 200 terrains ont été contrôlés. Une parenthèse à ce sujet, une association a fait les unes de la presse locale sur la prétendue inaction de St André et de nos amis de Sorède pour ces obligations. Que nos concitoyens ne soient pas dupes, cette association aux motivations douteuses, est le symbole même de ce qui frappe les communes aujourd’hui : le dépit de ne pas avoir obtenu un marché public, un terrain rendu constructible, la jalousie, la détestation de l’un ou l’autre ou le complotisme de saison, font que des personnes se réunissent en association pour mieux exprimer leur frustration de façon formelle et administrative. La critique est un réflexe normal et sain pour la démocratie, nous l’acceptons mais Salir les services communaux et les élus ou bloquer les projets d’intérêt public, c’est autre chose et pourtant, c’est devenu aussi simple que d’envoyer un mail ou poster des publications sur les réseaux sociaux. Quel village voulons-nous pour nos enfants et nos habitants ? pas celui qu’ils proposent. Nous voulons un village durable, qui s’inscrit dans l’avenir, dans l’écologie dont la croissance est mesurée. Nous avons voté un Plan de sauvegarde des espaces naturels et agricoles qui prémunira notre village de l’urbanisation à outrance ou de la spéculation. Celui-ci a été lancé le mois dernier mené par le département et réunissant les villages voisins Palau, Sorède, Argeles, St Genis, Villelongue et Montesquieu. C’est un vrai projet de société, tourné vers l’écologie, la protection de l’agriculture que nous lançons de conserve. Des centaines d’hectares seront sanctuarisés. Les promoteurs et les personnes qui gèlent les terres sur le dos des agriculteurs sauront à quoi s’en tenir et je sais la détermination dans ce combat de l’adjoint délégué à l’urbanisme Gilbert Critelli. C’est dans le même esprit que nous avons cette année finalisé et approuvé la déclaration de projet sur le village de producteurs. Il nous faut aider, soutenir les agriculteurs, leur proposer un lieu propice à valoriser leurs produits et capable de dynamiser leur activité. Ce projet verra le jour rapidement grâce à la communauté de communes qui a la main sur le développement économique, si bien sûr, un éventuel recours, réalisé par ces associations dites de défense des intérêts écologiques de la mer et de la montagne ou autres sentinelles aveugles, comme le fruit du sapotier, vertes à l’extérieur et noires à l’intérieur, ne viennent ralentir le projet. A ce propos, alors que des familles attendent l’accession à la propriété d’une parcelle ou à une location dans le futur écoquartier, que des séniors souhaitent intégrer une résidence de plain-pied à loyer modeste, le recours lancé par l’une de ces associations n’est toujours pas jugé. Il n’a aucune chance d’aboutir mais, la justice est embouteillée. Ces associations sont nuisibles, elles le savent et en usent. Pour la première fois de son histoire, St André a perdu des habitants. Une cinquantaine au dernier recensement. C’est une bien triste nouvelle qui impacte notre économie, nos artisans, nos commerçants, nos services et sans doute nos écoles. La fermeture d’une classe est toujours une catastrophe. Le développement de l’agriculture doit être un combat pour nous tous, citoyens et politiques. Il en va de la souveraineté alimentaire et de la préservation d’un métier d’hommes et de femmes courageux qui se lèvent tôt et ne comptent pas les heures. Des centaines d’amandiers ont été planté par le Mas Boutet pour remplacer les oliviers incendiés. Des figuiers de barbarie sur 6 hectares vont bientôt fleurir sur les rues de la Pave et Joan Cayrol (je remercie la famille Margail, propriétaires éclairés, qui savent qu’une terre où ne poussent que les pins ne vaut rien). Le chai du domaine Carterole produit un vin naturel inventif, le domaine Léonine vient d’être repris. Le conseil municipal a soutenu ces projets et c’est une grande fierté. Enfin soyons positifs et continuons à nous tourner vers l’avenir. L’avenir, ce sont nos enfants et comme vous avez pu le voir, les travaux de la nouvelle cantine se poursuivent et se concluront au premier semestre. Les enfants devraient rejoindre les locaux à la rentrée de septembre. C’est un bâtiment qui nous rendra fier, en bois, autonome, végétalisé et surtout qui permettra aux enfants de manger dans le calme, de profiter d’une vraie pause méridienne avant de reprendre les cours. J’en profite pour remercier les agents techniques du service entretien qui font tout pour que les enfants déjeunent dans les meilleurs conditions ou jouent leur rôle d’assistante maternelle avec beaucoup de professionnalisme. Les enfants sont l’une de nos priorités et je remercie à la fois les élus des commissions jeunesse et communication, les services techniques et leur responsable Dem Dogan ainsi qu’à notre excellentissime père Noel Michel Deville pour le superbe village de Noel qu’ils ont offert au village, merci à Sandra Hadjadj, et son équipe Jean Marc Respaut, Séverine Colménéro, Jacques Jourda. De mémoire, on n’avait jamais entendu autant de cris de joie, vu autant d’exposants et sans doute bu autant de vin chaud. Merci aussi à Aurélie Larrue, Anna Rouget et la commission jeunesse pour l’organisation de la chasse aux œufs de Pâques où les rues du village sont totalement investies par des cohortes de gamins bondissants – même si je l’avoue à cette occasion les quelques cheveux qui me restent blanchissent à vue d’œil. Merci à l’adjointe Corinne Gaillot pour ses opérations de nettoyage citoyen organisés avec les enfants, l’association des collégiens Biodirette et Plastic at Sea de Leila Meisenstein qui évalue l’impact des plastiques sur nos cours d’eau. Merci aussi au soutien sans faille apportée aux écoles par la conseillère déléguée RM Olieu qui travaille avec les enseignants pour apporter du mieux-être à nos écoliers. Si l’année a été dure comme je vous le disais, elle a aussi été active. Malgré les difficultés, nous avons poursuivi notre projet de rester un village sportif, culturel, festif, roman et qui s’inscrit dans le développement durable. Ainsi nous avons rénové le 3eme court de tennis, intégralement remplacé tous les vieux luminaires du stade et des courts de tennis pour les remplacer par les lampes LED à base consommation, un investissement qui a un prix mais qui nous garantissent à long terme des économies. Il en va de même pour le remplacement de la quasi-totalité les lampes énergivores restantes, 511 en tout. Grâce à une opération de compensation environnementale, nous les avons obtenues gratuitement par une entreprise. La baisse de la consommation d’éclairage public sera de 60%. Dans le même volonté, nous avons rénové deux salles très sollicitées par les associations et dont le coût électrique était important : le préau et le gymnase. Ces salles sont désormais isolées, équipées de pompe à chaleur. C’est bon pour les utilisateurs, pour les finances communales et pour l’environnement puisque l’impact CO2 est bien moindre. Reste la salle des fêtes dans laquelle nous nous retrouvons, trop difficile à traiter et dont les coût de fonctionnement sont élevés. Nous en reparlerons. Il faut que nos associations, les enfants des écoles, les administrés qui organisent un mariage ou un baptême puissent se retrouver dans des lieux dignes et agréables. Les événements sociaux, festifs, culturels sont nombreux chez nous. Le festival de théâtre qui a maintenant plus de 20 ans a été redynamisé par une nouvelle équipe autour de Vicens Estève et Francis Manent et compte de plus en plus de spectateurs. (Pour poursuivre le discours du maire Samuel Moli, veuillez consulter l’article suivant : (Article 2) – Les vœux de la nouvelle année du maire Samuel Moli à Saint André. (Article et photos, Hervé Oriol, correspondant du journal Catalan.com)

Salle des fêtes comble.JPG
Le maire développe l’année écoulée.JPG
La Gendarmerie et les Sapeurs pompiers présents dans la salle .JPG
L’autre allée de la salle..JPG
La salle est comble avant la cérémonie des voeux.JPG
Le maire poursuit son discours sur les projets pour 2025.JPG
Applaudissements à la fin du dsiscours du maire.JPG
Le premier récipiendaire à être honoré.JPG