Jean-Baptiste Djebarri, secrétaire d’Etat chargé des Transports, confirme aujourd’hui « que les conditions sont remplies pour une reprise imminente de l’acheminement de marchandises entre Perpignan et Rungis en empruntant la voie ferroviaire ». Cette annonce fait suite aux résultats fournis par le groupe de travail national spécifique, créé au printemps dernier par Élisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, réunissant l’ensemble des acteurs concernés par l’avenir de cette ligne ferroviaire et avec le soutien fort de la région Occitanie.
Une solution pérenne a été proposé en étudiant l’ensemble des possibles pour ce train : mise en œuvre d’une liaison en transport combiné (caisses de camions sur les wagons du train), chargement des camions sur le train, usage des anciens wagons (dont la rénovation a été demandé par l’État).
Dès aujourd’hui, Jean-Baptiste Djebbari annonce la remise en état de 40 (sur 80) wagons du train permettant la reprise temporaire du trafic conventionnel. La SNCF devrait proposer aux clients qui seront intéressés une offre de préfinancement au démarrage pour ne facturer que les wagons utilisés.
Néanmoins, du fait des dégâts causés par les intempéries récentes dans la région et de l’interruption de la circulation ferroviaire entre Béziers et de Sète, dans l’urgence, le Gouvernement sera attentif à ce que les sillons de circulation disponibles soient en priorité réservés aux transports de marchandises d’importance vitale et aux voyageurs.
Dès le mois de décembre et de façon pérenne, une offre de transport combiné affrétée par l’entreprise Novatrans pourra faire circuler les premiers trains qui partiront en fin de journée du marché de Perpignan pour arriver tôt le matin sur le site de Valenton, proche de Rungis. Cela répond à la demande des chargeurs qui souhaitent aujourd’hui acheminer une part importante de leurs marchandises directement dans les grandes surfaces.
Grâce à la polyvalence et à la flexibilité du transport combiné, des types de marchandises très variés pourront être chargés au-delà des fruits et légumes. Ainsi, ce nouveau service ouvre la possibilité d’un retour du train chargé depuis l’Ile-de-France vers Perpignan, et ainsi limiter les émissions de gaz à effet de serre (de façon plus importante qu’avec l’usage de wagon conventionnel).
De plus, le secrétaire d’État aux transports, Jean-Baptiste Djebbari a demandé aux différents acteurs de travailler à la modernisation du site ferroviaire de Rungis. Dans les mois à venir, un train de transport combiné doit pouvoir directement desservir le marché de Rungis depuis Perpignan.
Le Gouvernement se félicite de la dynamique enclenchée, et souhaite que l’engagement et la mobilisation de l’ensemble des acteurs soient maintenus pour la réussite de ce projet, aux côtés de la région Occitanie et du Marché de Rungis. Le groupe de travail piloté par l’État continuera de se réunir pour assurer le bon suivi du projet.
Pour Jean-Baptiste Djebbari, « la remise en service du train des primeurs constitue une chance et un élément d’attractivité essentiel pour la place de Perpignan. Il s’agit, de plus, d’un moyen concret de faciliter la transition écologique. »