Il serait grand temps que les élus des Pyrénées-Orientales et autres décideurs en charge d’influence sur l’activité touristique locale, accordent leurs violons pour trouver une sorte de « marque repère », un label en tout cas identifiant plus lisiblement l’origine de nos « produits locaux » !
En effet, nombre de ces produits vendus l’été sur les marchés artisanaux en plein air qui animent notamment les stations balnéaires de la Côte catalane française sont fabriqués en Chine (ou plutôt par des entrepreneurs chinois en Thaïlande, Birmanie et Indonésie) via… Badalona, dans la banlieue de Barcelone.
C’est là que la plupart des vendeurs de bijoux fantaisie et autres accessoires de mode, ainsi que de vêtements, s’approvisionnent à très bas prix pour inonder ensuite les marchés ambulants sous le soleil du Roussillon.
Ajoutons à ce phénomène que nombre de ces commerçants non-sédentaires qui débarquent l’été sur le sol roussillonnais, arrivent avec des stocks « déstockés » alimentés par des dépôts d’Aubervilliers (l’équivalent de Badalona en France, dans la région parisienne).
La Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Perpignan, les services de l’Etat dans les P-O, les communes, etc., devraient mettre de l’ordre dans ce souk qui dessert notre territoire et qui en donne en écho auprès des touristes une image extrêmement négative.
Cela devient du n’importe quoi ! On a même vu des plats « à tapas » en verre de Palau-del-Vidre fabriqués dans la région de… Shangaï.