Le nouveau député Européen a réuni, ses adhérents pour son traditionnel repas fêtant le 14 juillet, aux voiles rouges à Canet. Environ 200 adhérents et une vingtaine d’élus, issus des élections municipales, ont répondu à l’appel de Louis Aliot, avant la période de relâche estivale.
C’est aussi le temps pour l’ensemble des élus aux conseils municipaux, Ste-Marie la Mer, Perpignan, ou Le Barcares, de faire un premier bilan après 100 jours de siège dans l’opposition. Si à Perpignan, l’ensemble des élus et les différents observateurs politiques s’accordent pour dire que l’ambiance est très polie, la situation est bien différente dans les villages. A Ste Marie, le conseil municipal est très animé, la conseillère lance « On nous menace régulièrement de déposer plainte quand nous voulons dire la vérité ». Au Barcares, Daniel Philippot : « Il faut se méfier de tout, nous avons constaté que les travaux commencés avant les élections sont à l’arrêt et que certains entrepreneurs n’ont même pas été réglé ».
On sent encore prégnante la déception d’avoir perdu les municipales à Perpignan. « Face à une alliance de l’UMPS , nous n’avons pas démérité, la prochaine fois ce sera la bonne. Cette ville malade de son clientélisme». Toutefois l’ensemble des conseillers municipaux, pour la plupart novices en politique, semblent mettre du cœur à l’ouvrage en travaillant avec sérieux leurs dossiers.
Clotilde Font nous explique comment se tiennent les commissions et notamment la commission d’attribution des subventions. « Nous avons été convoqué, M Bellebou et moi-même, par lettre recommandée, reçue le vendredi pour une réunion qui se tenait le mardi suivant ! Nous avons pu, malgré tout, nous procurer et travailler sur l’ensemble des 60 associations qui demandaient une subvention. Lors de la tenue de la réunion toutes les décisions avaient déjà été prises, on aurait dit une commission d’apparat. C’est le même sentiment que nous avons en conseil d’agglo ou en conseil municipal. ».
Xavier Baudry, siège quant à lui dans la Commission Consultative des Services Publics Locaux, présidée par Mme Suzy Simon-Nicaise. Il est très déçu aussi de la manière dont les commissions se déroulent. « Notre proposition était loin d’être partisane, nous voulions que les résidents aient un accès à un tarif préférentiel au futur parking sous-terrain, place Jean-Moulin. On nous a pris de très haut alors que nous avons la volonté d’améliorer le dynamisme du centre ville. On dirait que la municipalité refuse le changement et reste dans l’immobilisme. Si vous ne changez pas de politique, vous ne changerez pas la situation de Perpignan ! ».
Louis Aliot revient sur les événements récents de politique nationale, les affaires à l’UMP, la participation des Algériens au défilé du 14 juillet. C’est le moment pour le PS et l’UMP de se faire copieusement huer par la salle « Je suis navré d’avoir été traité de facho tant de fois alors que les fachos se sont les autres, tout ceux qui confisquent la démocratie en faisant des alliances contre nature, nous arrivons à l’échéance du système car le jour où vous n’avez plus les moyens d’honorer les promesses faites aux communautés vous déclenchez la révolution, et les manifestations de la cité ensoleillée n’en sont que les prémices ! ».
Louis Aliot fait aussi le bilan des 100 jours de la mairie de Perpignan et de son opposition, « Il aura fallut 90 jours aux services de la mairie pour nous trouver un local, qui à ce jour n’est toujours pas équipé d’une connexion internet ni d’un ordinateur, alors on voit bien le cas que fait M.Pujol de l’opposition ! Mais ce n’est pas une surprise, nous travaillons bien nos dossiers et nous voulons être prêt pour les prochaines échéances. »
Quant au manque de communication locale sur leurs actions, Louis Aliot répond « Nous sommes actifs mais les journaux locaux sont partisans et ne le font pas savoir, c’est pourquoi nous avons décidé de lancer notre propre journal à la rentrée. Ainsi les citoyens constateront nos actions, en toute transparence ».
Rendez-vous est pris à la rentrée pour constater si l’action de Louis Aliot, député Européen pourra aider le département.