Le 9 juillet s’est tenu à Tautavel l’assemblée Triennale de l’Union Patronale pour l’Entreprise 66, dont le moment d’orgue fut l’élection du nouveau président du syndicat. Une centaine de votants pour l’ensemble des collèges, service, commerce ou industrie, sont venus élire leur nouveau président.
Après un psychodrame qui s’est tenu pendant quelques mois, durant lesquels la lutte de pouvoir interne a sévi pour prendre la tête du syndicat, les intéressés sont arrivés à un accord in extremis le 4 juillet dernier. Il est bien heureux que le très apprécié Jacques Font ait réussi à négocier et à éviter un combat, qui n’aurait eu pour effet que de discréditer et rendre inaudible la parole du syndicat patronal. L’UPE66 doit évidement consacrer toute son énergie à l’aide aux entreprises, en ces temps difficiles, au lieu de se disputer pour savoir qui a le plus de pouvoir.
Le vote d’hier en faveur d’Alexis Melidonis montre bien la volonté de dynamisme et de modernité que veulent les chefs d’entreprises du département. Ce jeune dirigeant a le profil idéal pour succéder à Jacques Font, qui n’a pas démérité. Alexis Melidonis déjà très largement implanté dans le syndicat et également à la tête de la Chambre départementale de la FNAIM, mettra toute son énergie à défendre les entreprises locales.
Ce fut aussi le moment de saluer le travail d’Alain Daous, directeur de l’UPE’66 qui officialisait son départ, après 18 ans au sein de l’organisation. Son successeur Walter Soubirant insuffle déjà un vent de modernité et de dynamisme nécessaire.
Ce nouveau tandem Melidonis-Soubirant est à présent face au challenge de soutenir et accompagner les entreprises du département. Mais aussi travailler avec les institutionnels pour dynamiser le tissus économique du département.