C’est ce jeudi 4 février, sur le coup de 17 h, qu’un groupe d’opposants à la cave privée, volonté municipale, était reçu par les premiers responsables de l’agriculture dans notre département. Cette rencontre devait avoir lieu dans les locaux de l’institution.
Le fait est assez important et révélateur d’un état d’esprit pour être souligné. En effet, ce n’est pas tous les jours de la semaine que nous avons l’occasion de rendre compte d’une rencontre acceptée par des responsables départementaux avec de simples citoyens.
Une rencontre nécessaire
Elle était nécessaire, dans un premier temps, pour lever toute ambiguïté. Comme devait le souligner Michel Guallar, président de la Chambre d’agriculture, son rôle, comme celui des élus du bureau, n’est surtout pas de prendre des décisions à la place des autres.
C’est en fonction de ce préambule, que les trois présidentes(e) et les citoyens de Montner, dont un élu de l’opposition municipale, devaient débattre sur l’interrogation posée.
Dans le débat, devait être souligné par le président des indépendants, le droit pour chaque vigneron, de disposer de son exploitation librement, de sa personne aussi.
Ces dispositions, ne sont remises en cause par personne, au contraire. Dans une économie comme la nôtre, effectivement, la diversification des moyens peut être bénéfique pour tous à condition que chacun prenne ses responsabilités.
C’est donc dans une ambiance des plus sereines que devaient se dérouler les échanges sur une question des plus brûlantes dans le petit village du Fenouillèdes.
Le problème de l’environnement devait également être évoqué. Là encore, Michel Guallar devait être très clair. Pour lui, décider de venir vivre dans un milieu viticole, c’est accepter son existence, ses impératifs, dans le plus grand respect des lois, des autres, des voisins.
Des enseignements
Il résulte de ces échanges, quelques dispositions à prendre pour les habitants de Montner.
Ainsi, ces derniers sont bien décidés à mettre en œuvre tous les leviers possibles pour avoir accès à tous les dossiers. De leur avis, ils sont encore une nébuleuse qui créait la désunion dans le village, les incompréhensions, les oppositions. Comme devait-nous le dire Eric Sivieude, « nous avons besoin de connaître toutes les dispositions financières avec toutes leurs coordonnées, dans les plus petits détails ».
Apparemment, c’est ce que ne fait pas monsieur Barbaro, maire de la commune, livrant les informations au compte goutte. Information devenant ainsi illisibles pour le commun des mortels et ne pouvant être suivies que grâce à la presse avec toutes les erreurs d’interprétations possibles.
Affaire à suivre
Dans les prochains jours, ceux qui sont pour que l’argent public reste au public, ont obtenu une rencontre avec madame Beuze, Conseillère départementale (PCF). Ne doutons pas que cette discussion permettra d’avancer d’avantage sur ce problème ardu, mais en même temps révélateur d’orientations politiques prises au niveau du gouvernement Valls.
Dans tous les cas, il est certain, que les arguments politiques vont être abordés sur le fond. Pour ce que nous avons pu comprendre, les « négociateurs » de Montner attendent de madame Beuze une position claire sur ce qui concerne l’argent public. Ils attendent aussi son implication, pour que de son côté, elle œuvre pour aider la population concernée à avoir tous les moyens de réflexion. C’est-à-dire, les éléments financiers incombant à la réalisation programmée dans toute son ampleur et sa complexité.
Pour le moment, comme devait-nous le dire Jean-Claude Pascucci, monsieur Chivilo (MRG), également Conseiller Départemental, n’a pas donné de réponse à la demande d’entretien.
Gageons que cette dernière ne saurait tarder.
Joseph JOURDA