Le mouvement Oui au Pays Catalan nous communique sous le titre « Après le pays Basque, le pays Catalan ! » avec prière d’insérer :
« Depuis le 1er janvier 2017, la République reconnaît à part entière le Pays basque français, en tant que Communauté d’agglomération. Cette structure revendiquée depuis 70 ans, défendue par François Mitterrand en 1981, a reçu le soutien de l’ancien préfet du territoire. Elle souligne l’entente d’élus responsables, qui ont dépassé les clivages politiques pour le bien commun. Ce Pays basque officiel, fort de 296 000 habitants pour 158 communes, découle de la loi de Nouvelle organisation territoriale de la République. Sous forme d’Établissement public de coopération intercommunale (EPCI) unique, il fusionne dix petites communautés de communes. Ses compétences sont le développement économique, l’aménagement des espaces, l’équilibre social et l’habitat, la politique de la ville, l’environnement, la culture, les langues et les services à la population. Son statut justifie 10 % de dotations de l’État supplémentaires.
L’avancée basque invite à protéger le Pays Catalan par un statut juridique. En effet, en 2020, la République supprimera les Départements, dont le 66, en vertu du Rapport Attali publié en 2008. Pour éviter que notre territoire millénaire soit jeté aux oubliettes, obtenons une collectivité territoriale représentant notre territoire et notre population.
Oui au Pays Catalan est une force politique dynamique, ni centraliste, ni indépendantiste. Favorable à une République des territoires, nous souhaitons doter les Pyrénées-Orientales d’une Assemblée du Pays Catalan. Cet organe de gouvernance, porté par un statut spécifique, est rendu possible par l’article 72 de la Constitution, sous forme de Collectivité Territoriale Unique (CTU). Simplifiant le millefeuille administratif, il fusionnera les compétences des agglomérations, du Conseil départemental et du Conseil régional. Il favorisera davantage de compétences (économie, emplois, éducation, environnement etc). La proratisation des dotations de la région nous donnera plus de moyens pour combler un manque à gagner dépassant actuellement 8 millions d’euros pour notre territoire. L’Assemblée du Pays Catalan, dotée de moins d’élus, permettra d’importantes économies et une baisse des prélèvements obligatoires.
Nos élus, sans distinctions idéologiques, doivent servir ce projet d’intérêt général, pour renforcer l’efficacité publique, mieux identifier économiquement notre territoire et garantir sa pérennité identitaire. »