Le samedi 24 janvier 2015 quelques correspondants de presse des Pyrénées-Orientales se sont réunis pour créer un « Comité de Rédaction Indépendant ».
L’idée, est de fédérer les correspondants locaux pour leur apporter de nouveaux outils adaptés aux métiers de la presse, qui vivent en ces temps de crise une véritable évolution.
Nous ne vous en dirons pas plus aujourd’hui, mais on dirait bien que la « place » des correspondants de presse au sein des rédactions est en train de se redéfinir !
Voici en quelques mots le compte rendu de Stéphane Chain, nommé Coordinateur de cette nouvelle organisation :
« Des idées, de l’envie, un partage »
« Hommes, femmes, jeunes, anciens, novices, expérimentés, déçus, ambitieux…… de tous bords, de tous horizons, vous avez répondus présents et nous tenions à vous remercier de votre présence et de l’intérêt que vous avez porté à la présentation de notre projet.
Vous l’aurez visiblement compris, nous accordons une place prépondérante au facteur humain, que nous considérons comme étant le moteur essentiel pour la réussite de ce dernier, aussi, nous nous permettons de penser que c’est bien là, principalement, que nos raisons se sont rejointes et entendues . A l’heure de l’expression ultra conformiste, consensus insipide, peut-être motiverons-nous un public à nous voir comme le nouveau « peuple d’irréductible »….mais, soit, d’aucune réussite constatée il n’est de projet fou imaginé.
Ce projet, simple en soi, est justement de renouer avec la folie. Celle de croire que les choses simples, vraies et authentiques puissent encore avoir de la valeur. Les partager, humblement, au travers de sujet aussi variés que sincères, recréer une interactivité avec la foule, échanger des points de vue, dans l’écoute et le respect, renouer des liens disparus, effacés, lissés, par un progressisme inutile à outrance qui n’a finalement mené qu’à l’éboulement des fondements de nos régions et caractères. Entre sectarisme et mondialisme, osons croire que l’on puisse maintenant trouver l’expression juste.
C’est en cela que nous fondons nos espoirs, c’est à dire en vous, en nous, en chacun. Avant tout, donner le droit à quiconque de s’exprimer, d’être entendu, reconnu. En tant que correspondant respecté et libre, grâce à nos expériences et capacités respectives, nous pourrons construire une communauté solide, dans un but commun, une entente équitable. Et finalement, en toute modestie, quand l’on constate l’échec global où nous a mené la réussite des « mal intentionnés», comment ne pas croire qu’avec de si bonnes volontés nous ne puissions faire mieux.
Dans l’espoir de vous avoir motivé, dans l’attente de vous compter parmi nos troupes, dans le souhait de nous réaliser. »