Dans les Pyrénées-Orientales, les contrôleurs de l’inspection du travail n’auront pas chômés en 2018 et pour cause, ils ont réalisé plus de 2 200 interventions.
Le constat dressé par Jacques Colomines, dans les colonnes du journal L’Indépendant, est édifiant. 94% des contrôles ont entraîné des procédures et seulement 6% n’ont révélé aucune irrégularité.
« Le travail illégal est le premier employeur du département »
Sur un total de 2 105 procédures, il a été suivi 227 décisions administratives, 59 arrêts de chantier, 37 procès-verbaux, 14 mises en demeure, 22 sanctions administratives et 6 transactions pénales.
« Le travail illégal est le premier employeur du département » précise le directeur de la DIRECCT à nos confrères, avant d’ajouter : « il faut rappeler que cela rassemble aussi bien l’emploi non déclaré que les heures supplémentaires non payées. Un exemple, dans l’agriculture, le coup de main de voisinage contre une rémunération est également considéré comme frauduleux ».