Le groupe Perpignan Ensemble avec Louis Aliot nous communique sous le titre « Avec le Maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol, c’est toujours plus de taxes ! », avec prière d’insérer :
« Après avoir fait supporter à la collectivité en 2016 une grande campagne publicitaire sur un hypothétique 0% augmentation d’impôts, le Maire-Président de Perpignan revient une fois de plus sur ses engagements, en annonçant de nouvelles hausses d’impôts !
Malheureusement à Perpignan on commence à s’habituer aux promesses non tenues de la part du 1er magistrat : après la nouvelle taxe GEMAPI, la mise en place d’un stationnement urbain plus lucratif et punitif, voilà que Jean-Marc Pujol nous annonce une nouvelle augmentation de la Taxe Foncière…
Pourtant, le rapport du Débat d’Orientation Budgétaire présenté en Conseil d’Agglo du 15 février 2018 signale que « PMM est dans la tranche haute en terme de taux d’imposition fiscal par habitant » et qu’« il n’y a pas de marge de manœuvre en la matière », alors même que le récent rapport de la Chambre Régionale des Comptes accable l’exécutif Pujol pour notamment un endettement de l’agglo jugé « déraisonnable » (près de 530 millions d’€, soit 1900 € par habitant, auquel il faut ajouter les impôts particuliers à chaque commune environ 1800 € par habitant pour Perpignan ), on pensait de fait que le seuil d’alerte était atteint !
Et ce n’est visiblement pas les chiffres catastrophiques qui font peur à l’exécutif dans cette volonté de taxer toujours plus, rappelons au passage que Perpignan écope d’un taux de pauvreté de près de 30 % (contre 14% au niveau national), alors même que seulement 33% de foyers sont imposables (contre 61% au niveau national), conséquence directe de 30 ans de gestion Alduy-Pujol.
Fort de ce constat, on se demande encore comment Jean-Marc Pujol ose annoncer de nouvelles hausses d’impôts, à moins peut-être qu’il s’agisse d’imiter ouvertement la politique du Gouvernement Macron-Philippe, en taxant toujours un peu plus les classes moyennes et les retraités… et ce afin de chercher une future majorité municipale ? »