Mercredi 29 avril, à l’invitation de certains professeurs et d’étudiants, Jacques Cresta est venu à leur rencontre au sein de l’école des Beaux Arts.
A cette occasion, ils ont pu échanger sur les actions du parlementaire auprès du ministère concernant l’avenir de l’école des Beaux Arts, mais également faire le point sur la situation de cette école, de ses salariés et de ses élèves.
Cette école, qui semble être présente sur la Ville de Perpignan depuis toujours, puisque nous fêterons son bicentenaire en 2017, est aujourd’hui en péril car elle fait l’objet, depuis plusieurs années, d’une réduction de ses moyens ne lui permettant plus de fonctionner convenablement.
Malgré de difficiles contraintes budgétaires et grâce à l’abnégation du corps professoral et des soutiens du monde artistique, l’école est parvenue à remplir dignement ses missions, arrivant même il y a quelques années à obtenir le satisfecit de l’ARES (Agence Régionale de l’Enseignement Supérieur) pour la qualité de ses travaux. Reconnue nationalement et internationalement pour la qualité de son enseignement, à tel titre que la plupart de ses élèves sont retenus dans les plus grandes écoles à la sortie de leur formation, cette école est une fierté pour la ville de Perpignan et fait partie intégrante du patrimoine de la ville.
Mais la décision individuelle et autoritaire de l’adjoint à la culture de Perpignan met cela en péril. En opposition au statut de l’Etablissement Public de Coopération Culturelle, il a été décidé de fermer les inscriptions aux premières années lors de l’été dernier. Cette décision met de fait l’avenir de l’école en danger, puisqu’une école n’ayant plus de fondation ne peut continuer à former et à s’élever.
Ce mercredi 29 avril, Jacques Cresta a rencontré des personnes motivées, mobilisées, qui refusent la fermeture d’une école bicentenaire directement issue du siècle des lumières et qui souhaitent défendre ce symbole de la République sans jamais céder à la fatalité.
La décision du conseil municipal est une nouvelle atteinte à la culture. Il en est malheureusement devenu spécialiste après la fin des Estivales, la disparition des œuvres de la Casa Pairal et le budget famélique pour le musée Puig qui a pourtant la troisième collection nationale numismatique et qui percevrait que 185€ par an pour mettre en valeur ses collections.
André Malraux disait qu’une nation sans passé n’a pas d’avenir. Il conviendrait de rappeler à Jean-Marc Pujol et à sa majorité qu’une ville sans culture perd son âme.