Il accuse le maire de favoriser l’extension des centres commerciaux au détriment du commerce de proximité en centre-ville.
« Mes craintes se confirment et les contradictions entre le discours du candidat Jean-Marc Pujol et les actes du maire se font jour au détriment des intérêts des Perpignanais », tempête Jacques Cresta, député socialiste de la 1ère circonscription des P-O.
Il poursuit : « Aujourd’hui nous avons la confirmation de l’ouverture prochaine de 15 000 m² de zones commerciales en entrée de ville avec pour objectif affiché : capter le maximum de clients et de touristes sur ce secteur en confortant l’attractivité déjà importante de Château Roussillon. Le résultat annoncé est de 3 millions de clients en moins pour les commerçants de notre centre-ville, ce qui induira l’augmentation des fermetures d’enseignes pour les déplacer vers ces pôles commerciaux beaucoup plus attractifs. Malgré l’engagement écrit du candidat Jean-Marc Pujol de geler toutes les demandes d’extension de zones commerciales lors du débat organisé sur l’avenir du centre-ville, le maire dans les actes ne fait rien. Certes, il rétorquera que ce projet est ancien mais il n’a rien fait, à l’époque en qualité d’adjoint à l’urbanisme et de maire désigné pour changer les choses (…) ».
Jacques Cresta a alerté Jean-Marc Pujol par courrier, dès le 11 mai dernier, sur l’impact négatif de l’ouverture de cette nouvelle zone commerciale, comme sur l’ouverture prochaine d’un grand Carrefour Drive et d’un
supermarché de primeur.
« un supermarché primeur ne peuvent aucunement être considérés comme en concurrence directe avec les activités commerciales de proximité du centre-ville ». Les commerçants et artisans apprécieront.
Aujourd’hui, le maire, également président de l’Agglomération et vice-président du SCOT, « a tous les pouvoirs et les moyens pour insuffler une nouvelle orientation à l’aménagement du territoire de la Plaine du Roussillon. Nous jugerons les actes ».