Perpignan : Lutte contre les parasites des palmiers

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Les services techniques municipaux ont dû abattre des arbres contaminés par des insectes ravageurs.

Deux insectes ravageurs, Paysandisia archon (papillon palmivore) et Rhynchophorus ferrugineus (charançon rouge du palmier) sont à l’origine de contaminations de palmiers en Europe et en Afrique-du-Nord.

A Perpignan, des dizaines de cas ont été révélés, certains palmiers ont été abattus et détruits, d’autres traités chimiquement.

Afin de conserver les palmiers remarquables de la ville présentant des signes de dépérissement, des méthodes de lutte contre le charançon rouge sont appliquées depuis le jeudi 21 novembre 2013. Ces travaux consistent, dans un premier temps, à abattre les deux palmiers effondrés situés sur la dalle Arago.

Egalement, une taille d’assainissement sera effectuée sur les palmiers situés dans les environs directs, c’est-à-dire sur la place Arago, les quais Sadi-Carnot et Vauban, ainsi que sur les palmiers situés cours Palmarole.

Les palmiers assainis seront par la suite traités chimiquement toutes les trois semaines.

Une information auprès des riverains est en place par affichage sur site à chaque intervention.

A cette occasion, l’ensemble des palmiers de la place Arago et de ses alentours, ainsi que ceux du cours Palmarole, seront inspectés avec une nacelle.

La municipalité rappelle que la lutte contre le charançon rouge est rendue obligatoire par arrêté ministériel du 21 juillet 2010 qui prévoie « la destruction de la partie infestée du végétal ». La taille d’assainissement (photo) qui va être réalisée est la seule méthode curative possible avant un abattage éventuel. Elle nécessite des traitements chimiques, c’est pourquoi la Ville déroge à sa politique « Zéro pesticide ». Cette dérogation ne s’applique qu’aux palmiers remarquables à sauver impérativement.

Les palmiers touchés seront abattus et remplacés par des arbres dans le même cadre de la politique de diversification de la palette végétale menée par la Ville (entre autre pour lutter contre le développement des ravageurs).

Par ailleurs, la Ville continue de façon préventive cette lutte tout au long de l’année, en traitant à l’aide de produits biologiques les palmiers les plus remarquables et ceux situés dans les zones contaminées.