Pendant un an, à la demande du maire UMP de Perpignan, Jean-Marc Pujol, et donc rémunéré sur les deniers des contribuables perpignanais, un journaliste a planché pour rédiger un rapport sur les incivilités commises en ville. Pour ce faire, le journaliste perpignanais en question a eu accès à tous les services municipaux.
Seulement voilà : plusieurs mois après ce labeur, le fameux rapport reste introuvable ! Personne n’en a encore vu la couleur… ni l’épaisseur.
C’est Me Louis Aliot, vice-président du FN et candidat à la mairie aux prochaines élections municipales (23 & 30 mars 2014) à la tête de la liste estampillée Rassemblement Bleu Marine, « Perpignan Ensemble », qui a soulevé le lièvre : « J’ai demandé fin octobre 2013 une copie du rapport que le phare de la pensée criminologique locale – NDLR, le journaliste en question – a commis pour le compte du maire de Perpignan. En plus de cette demande citoyenne, j’avais doublé ce courrier par une demande de communication, à monsieur le comptable public, des documents afférents à ce travail qui entre dans le champ de l’alinéa II de l’article 6 de la loi du 17 juillet 1978. J’ai en ma possession ces documents conformément à la Loi. L’auguste scribe a été embauché sur plusieurs périodes en tant que journaliste et en tant qu’attaché territorial au cabinet du maire UMP, de septembre 2010 à décembre 2010 et de mai 2012 à décembre 2012. Ne voulant pas conforter les mauvaises langues qui, mais nous n’osons y croire, assurent qu’en novembre 2013 ce rapport reste introuvable, je réitère ma demande publique de remise de ce rapport qui intéresse tous les citoyens de Perpignan, ou je me verrais dans l’obligation de saisir la justice pour en obtenir transmission ».