Francis Daspe, président de la Commission nationale Éducation du Parti de Gauche, nous communique sous le titre « Crise sanitaire et poursuite de la casse du service public d’éducation », avec prière d’insérer :
« La fermeture des écoles, collèges et lycées il y a presque un mois avait témoigné d’une situation dégradée au sein du service public d’éducation. En effet, la catastrophe était inéluctable en raison d’une gestion incohérente du ministre Blanquer. La réouverture des établissements scolaires faite en deux étapes n’annonce hélas aucune amélioration tangible.
Des milliers de classes se sont retrouvées sans enseignants en raison de la pénurie de remplaçants causée par l’absence de création de postes. La conséquence a été l’accélération du virus par le brassage des élèves. Pire, le ministre a préféré poursuivre sa casse du service public d’éducation en supprimant encore des postes : 1 000 postes en moins pour l’enseignement primaire et 1 800 postes pour le second degré. Sur les 1 000 postes du premier degré, c’est une véritable saignée dans certaines académies. Souvenons-nous que l’actuel ministre de l’éducation avait déjà supprimé plus de 50 000 postes en tant que Dsgesco (directeur général de l’enseignement scolaire) sous le quinquennat d’airain de Nicolas Sarkozy !
Cette casse s’inscrit aussi dans la volonté de gestion managériale du ministre qui provoque un point de non retour au sein des différentes catégories de personnels. Les enseignants ne sont pas les seuls à être passablement irrités : c’est le cas également des personnels de direction, administratifs, d’entretien, de santé ou d’orientation.
En conséquence, le Parti de Gauche apporte son soutien à l’ensemble des personnels d’éducation et exige la démission du ministre Jean-Michel Blanquer. »