Francis Daspe, président de la Commission nationale Éducation du Parti de Gauche, nous communique sous le titre « « Quoi qu’il en coûte », ce n’est pas pour l’éducation ! », avec prière d’insérer :
« Le Parti de Gauche 66 dénonce avec vigueur l’indigence des moyens attribués aux établissements d’enseignement secondaire pour l’année scolaire 2021 / 2022. Une fois encore, ils se caractérisent par le renforcement d’une austérité désincarnée et par l’imposition d’une froide gestion comptable. Toutes deux restent plus que jamais, pour le ministre Blanquer, à l’ordre du jour !
Les premiers mois des années civiles sont en effet ceux des Dhg (dotations horaires globales) qui accordent aux collèges et aux lycées les moyens dont ils disposeront l’année scolaire suivante. Partout, on constate une baisse de ces enveloppes globales, à charge pour les établissements via leur conseil d’administration d’en établir une répartition au mieux, ou au moins pire. Les répercussions sont hélas implacables : suppressions de postes, moins de cours dédoublés, effectifs par classes en hausse, inflation des heures supplémentaires etc.
Le PG66 dénonce cette vision étriquée conduisant à une dégradation des conditions d’enseignement, tant pour les élèves que pour les professeurs. Il apporte son soutien aux établissements qui ont refusé par un vote du conseil d’administration de valider la répartition de ces moyens alloués. Pour quiconque défendant le service public d’éducation, gérer la pénurie ne peut constituer un horizon admissible.
Visiblement, le « quoi qu’il en coûte » ne s’applique pas pour l’éducation, alors même que les besoins en cette période difficile sont considérables. Les contraintes liées à la crise sanitaire ont mis en évidence l’absurdité de l’austérité appliquée depuis plusieurs quinquennats. Pire, l’éducation est considérée comme une vulgaire variable d’ajustement pour des choix budgétaires. Décidément, le « quoi qu’il en coûte » n’est surtout pas pour l’éducation !
Le Parti de Gauche 66 exige pour l’école de la République l’attribution de moyens à la hauteur des missions et des enjeux. L’éducation n’est pas un coût, mais un investissement. »