Sous le titre : « Les territoires ruraux de montagne, terres inconnues de l’Ecole de la République pour la Macronie ?« , Francis DASPE, animateur de La France Insoumise, Nathalie CULLEL et Nicolas SANCHIS, animateurs de groupes d’action LFI en Cerdagne, nous communique avec prière d’insérer :
« Les groupes d’action de Cerdagne, Capcir et Haut-Conflent de La France Insoumise, par l’intermédiaire de l’« Observatoire citoyen des Services Publics et des Biens Communs de Montagne », dénoncent avec vigueur le sort réservé en matière d’éducation à ces territoires ruraux. Dans le Primaire, avec la carte scolaire préparant la prochaine rentrée, ils paient à nouveau un très lourd tribut, avec la suppression de trois classes à Angoustrine, Matemale et Bourg-Madame. Dans le Secondaire, avec les dotations horaires globales (DHG) attribuant les moyens dont les établissements disposeront l’an prochain, les collèges de Font-Romeu et Bourg-Madame subissent des suppressions de classes.
L’intérêt des élèves de ces territoires ruraux n’est clairement pas pris en compte. Leurs conditions d’apprentissage continuent à se dégrader notoirement : effectifs des classes en augmentation, éloignement croissant du service public d’éducation, déplacements de plus en plus longs, instabilité renforcée dans le cadre des regroupements pédagogiques intercommunaux, difficultés accentuées pour les échanges entre familles et écoles etc. En réalité, ils sont considérés comme une vulgaire variable d’ajustement : le gouvernement reste fidèle à une logique destructrice de mise en concurrence des territoires. Il ne prend absolument pas en compte les exigences particulières des territoires ruraux, plus que jamais oubliés et méprisés.
La Macronie continue à considérer les territoires ruraux de montagne de Cerdagne, Capcir et Haut-Conflent comme des terres inconnues de l’Ecole de la République. Pourtant, les établissements scolaires constituent en particulier, comme les Services Publics en général, un des principaux atouts pour l’attractivité de ces territoires. Il y a urgence à revenir aux principes fondamentaux d’une Ecole de la République digne de ses missions, avec l’égalité de traitement de tous les territoires et l’objectif d’émancipation de toutes les catégories du peuple, où qu’elles résident et étudient. Il n’y aurait alors pas de fatalité à la désertification et à la dévitalisation des territoires ruraux de montagne. »