Libre Pensée 66 nous communique avec prière d’insérer :
« Port-Vendres est à l’honneur (si l’on peut dire) de la presse. Article dans le Canard Enchainé le 14 septembre « Trésor archéologique bientôt coulé sous le béton », article dans l’Indépendant le 19 septembre « Escales de luxe : Port-Vendres veut attirer davantage de Yachts et de millionnaires ».
1- La Libre Pensée 66 qui n’a aucune prétention dans le dossier qui concerne « le troisième quai », tient simplement à donner son point de vue :
– Défendre l’activité du Port de commerce, ses emplois, leur maintien et leur développement à Port Vendres est essentiel.
– Il n’est pas normal que des fouilles archéologiques n’aient pas été faites dans le Port avant travaux, procédure qui est généralement mise en place pour des travaux qui révèlent une richesse archéologique. Nombreux sont mêmes les cas ou des travaux sont interrompus pour laisser les archéologues faire leur travail, les travaux prévus reprenant ensuite.
D’autant plus que les nombreux naufrages qui ont eu lieu dans ce passage n’ont certainement pas épuisé les trouvailles de ce « Portus Veneris », Havre de Vénus qui, vu la profondeur peut encore comporter des offrandes à Vénus dans son temple.
– La Libre Pensée n’ayant pas les éléments pour le faire, ne se prononcera pas sur l’intérêt ou pas d’un troisième quai. Quoi qu’il en soit, les travaux engagés sonnent la disparition d’une petite mais peut-être la plus belle plage de Port-Vendres ville et de son histoire, qui aurait peut-être pu être évitée pour en refaire un lieu de villégiature pour le village et ses habitants.
2- Le fric… toujours le fric… pour les mêmes.
Tout un tapage est organisé autour de « Port-Vendres, escale des yachts de luxe » par la CCI . Port-Vendres voudrait « attirer davantage de yachts et de millionnaires » (sic) (In l’Indépendant). « Plusieurs atouts à bord, (à bord de quoi ? NDLR), la situation géographique de Port-Vendres, la proximité de l’Espagne… l’aéroport de Perpignan pour accueillir les jets privés (resic !)
On mesure tout de suite la distance qui sépare ces intervenants de ceux qui n’arrivent plus à boucler leur fin de mois.
Une belle clientèle !! Qui s’offre des croisières qui coûtent entre 400 000 et 1 million d’Euros la semaine, qui fait ses pleins de carburant à 300 000 euros, SANS PAYER LES TAXES !!
« PECUNIA NON OLET » (l’argent n’a pas d’odeur)
Escale à Port-Vendres du premier Yacht « Al Raya » en avril 2022, navire à 250 millions d’euros, propriété de la famille royale du Bahreïn. Citons quelques extraits de l’avis du 22 février 2022 du Comité des droits économiques sociaux et culturels du Haut-commissariat aux droits de l’Homme des Nations Unies sur le Bahreïn et sa monarchie.
« Le comité a été informé qu’il existe toujours à Bahreïn une discrimination profondément enracinée à l’encontre de la communauté chiite et des femmes du point de vue de l’emploi de la main d’œuvre, tant dans le secteur public que privé ; en outre, on observe dans le pays une tendance systématique à l’abus et à l’exploitation des travailleurs migrants (qui constitue plus de 54% de la population et 77 % de la force de travail, NDLR). L’expert a en outre relevé la persistance dans le pays du système de la Kafala (véritable système d’esclavage, NDLR) et a fait observer que les migrants n’ont pas le droit d’adhérer à un syndicat. »
On ne cite pas le rapport 2021/22 d’Amnesty International sur le Bahreïn que chacun peut consulter sur internet où sont dénoncées les atteintes aux droits de l’homme.
On pourrait en citer d’autres, du magnat du pétrole grec en passant par le prince d’Arabie Saoudite, sans oublier les propriétaires français de yachts, ceux qui pensent sans doute, comme l’a dit le Président de la République lors du conseil des ministres du 24 aout dernier en nous parlant de « la fin de l’abondance, la fin de l’évidence et la fin de l’insouciance ». (Resic)
Que du beau monde donc… pour lequel Laurent Gauze de la CCI veut faire du « marketing territorial » (sic).
La Libre Pensée, qui a rendu, il y a exactement un an, hommage à la Commune de Paris et aux communards débarqués à Port- Vendres après huit ans de déportation, continue de penser que les décisions, mesures et projets de la Commune restent toujours complètement d’actualité pour tous ceux qui doivent faire face dans tous les aspects de leur vie quotidienne aux mesures d’un président et gouvernement pourtant minoritaires. »