La plupart des discothèques des Pyrénées-Orientales pensaient pouvoir rouvrir leurs boîtes de nuit en juillet, à l’instar des bars et des restaurants. Le ministre de la Santé s’y oppose et les propriétaires multiplient les manifestations.
« Si on ne peut pas rouvrir, on va mourir »
Depuis un mois, les patrons de discothèques répètent cette phrase. Ils manifestent pour la réouverture de leur établissement, car sur le plan économique, la trésorerie se vide chaque jour. A Prades, ville du Premier ministre Jean Castex, les propriétaires des boites de nuit ont affiché une banderole pour exprimer leur désarroi.
En effet, les restaurants et les bars ont pu rouvrir, mais pas les boites de nuit. Une décision qui se justifie par le fait qu’il est difficile, si ce n’est impossible, de respecter les gestes barrières sur la piste de danse, surtout lorsqu’on consomme de l’alcool.
Toutefois, les professionnels ne comprennent pas pourquoi les bars musicaux sont ouverts, mais aussi pourquoi des concerts musicaux ne sont pas annulés, tout comme certaines fêtes, où la promiscuité est inéluctable.
Attendre septembre
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, se justifie et évoque la situation en Suisse, où après l’ouverture d’une boite de nuit, 300 personnes ont dû être reconfinées. Il affirme que les boites ne rouvriront pas avant septembre.
Inquiets, les propriétaires des établissements savent que d’ici là, la fermeture est fort probable à cause des finances. Sans client, l’argent ne rentre pas et si le capital n’est pas suffisant, il est alors temps de mettre la clé sous la porte. On estime que 800 clubs vont fermer d’ici septembre, soit la moitié des discothèques.
Les propriétaires offusqués
Les professionnels interrogés par l’AFP affirment être « choqués » par les soirées privées, la Fête de la musique et autres rassemblements faisant fi des gestes barrières, où les participants sont « les uns sur les autres ». Thierry Fontaine, du syndicat Umih Nuit affirme que « cela ne se passerait jamais comme ça chez nous ! » et qu’avec « des box sécurisés, on ne pourrait pas avoir d’infections croisées ».
Les risques de fermeture
A l’instar de beaucoup de patrons d’entreprises, les risques de faillite et de fermeture sont bel et bien présents. Certains on toutefois pensé à diversifier leurs placements, notamment en investissant dans l’immobilier, la Bourse (actions, devises, cryptomonnaies, CFD, Futures, etc). Même les débutants peuvent sécuriser leurs placements grâce au trading en ligne. Pour en savoir plus, sachez que vous avez la possibilité de faire des démos.
Les propriétaires d’établissement sont donc sur le fil et n’ont aucune marge de manœuvre. Une solution est de combler le manque financier grâce à d’autres investissements pour ne pas avoir à fermer boutique.