Jacques Cresta (PS), député de la 1ère circonscription des P-O, conseiller régional, nommé, à l’Assemblée Nationale, au sein de la Commission spéciale chargée d’examiner le Projet de loi portant simplification de la vie des entreprises, nous communique sa réaction à la fermeture annoncée de H&M, avec prière d’insérer :
« Hier, dans la presse locale nous avons confirmation qu’une nouvelle enseigne du centre-ville allait baisser son rideau. La nouvelle n’est pas une surprise puisque cela fait plus d’un an et demi que les Perpignanais le savaient.
Il semble que la Ville a la volonté et les moyens de trouver un autre local permettant à cette enseigne de rester en cœur de ville. Je salue cette décision volontariste tout en regrettant que malgré l’annonce depuis plus d’un an aucune solution n’ait été trouvée.
Je regrette également qu’une telle volonté de trouver des solutions pour les commerces du centre-ville n’ait été mise en œuvre pour les commerces des rues des Augustins et de la Fusterie, ou de l’Avenue de la Gare, mais également pour les centaines de magasins qui ont fermé en cœur de ville ces dernières années suite à l’absence de vision politique d’aménagement commercial en faveur des commerces de proximité.
Le résultat que nous vivons, avec la multitude de commerces fermés, vient de cette volonté de multiplier les zones commerciales en périphérie de notre ville, de l’absence d’un plan de circulation, d’une politique de stationnement, d’aménagement de l’espace urbain, …. A titre d’exemple plus de 100 000 m² de zones commerciales autorisées ces trois dernières années, et cela continue avec de nouveaux magasins Porte d’Espagne, le Carré d’Or, …
Alors oui je salue la volonté de la ville d’essayer de trouver une solution à cette enseigne appartenant à un groupe multinational tout en regrettant que de nombreux commerces aient été abandonnés. Mais je ne doute pas qu’à l’avenir tous les commerces rencontreront la même sollicitude de la part des élus de la ville, à moins que cela ne soit qu’un coup de com’. »