Jacques Cresta député PS et vice-président de la région réagit à la mise en oeuvre d’une taxe sur les friches commerciales :
« Je soutiens le projet de délibération de taxer les friches commerciales proposé par le Maire de Perpignan, puisque c’était une de mes propositions pour redynamiser le centre-ville.
En effet cette mesure a déjà fait ses preuves en permettant de remettre sur le marché des locaux commerciaux fermés en incitant les propriétaires à revoir leur loyer à la baisse.
Je regrette que le Maire ne l’ai pas inscrite avant le 1er octobre ce qui aurait permis une application dès le 1er janvier 2015, alors que là la taxe ne sera applicable qu’en janvier 2016 en espérant qu’il ne soit pas trop tard pour certains.
De plus j’attends de voir la réelle volonté du Maire qui s’exprimera par le montant de cette taxe dont le taux peut varier du simple au double, soit entre 10 et 20% dès la première année.
Je souhaite également que le montant perçu par cette taxe soit affecté directement au développement du commerce en centre-ville.
Mais ce seul outil n’est pas suffisant pour redynamiser un centre-ville qui est malade. Preuve en est une des artères les plus passantes et les plus commerçantes, le boulevard Clémenceau, voit aujourd’hui de nombreux locaux commerciaux fermés. Car la taxe sur les friches commerciales ne permettra pas de résoudre seule le problème d’attractivité du cœur de ville tant qu’une limitation ne sera pas faîte à l’ouverture des zones commerciales en périphérie, que la ville n’aura pas une politique volontariste sur des locaux commerciaux, qu’un sens de circulation cohérent ne sera pas mis en place, …
Des solutions existent : la première étant de revoir le Schéma de cohérence Territorial afin de geler l’implantation des zones commerciales sur la plaine du Roussillon. »