Le CDC communique :
L’accouchement de la future région Midi-Pyrénées / Languedoc-Roussillon est douloureux pour Perpignan. Notre pôle urbain, troisième du périmètre après Toulouse et Montpellier, ne recevra aucun service régional. Éjectés de la redistribution effectuée par l’Etat, nous contatons que le tandem Toulouse-Montpellier transforme le Pays Catalan en simple canton. Ce duo se réserve tout, en appliquant un jacobinisme régional.
Depuis 2014, CDC n’a pas pleurniché avec Damien Alary, redoutant que sa région Languedoc-Roussillon ne soit engloutie par Toulouse. Nous savons que Montpellier a dépouillé Perpignan en 40 ans, avec une accélération sous Georges Frêche : en 10 ans, le Languedoc-Roussillon a renforcé les universités et centres de recherches de Montpellier à coups de dizaines de millions d’euros obtenus de l’Etat, sans partage. La préférence pour Sète et La Nouvelle a enfoncé le port de Port-Vendres, et l’aéroport de Perpignan a été déclassé.
Le moment est crucial, mais les Pyrénées-Orientales sont absentes du débat régional, au prix de subir la nouvelle régionalisation. Où sont le Conseil départemental des Pyrénées-Orientales et le maire de Perpignan ? Où sont passées l’Agglomération Perpignan Méditerranée et l’Association des Maires et Adjoints des Pyrénées-Orientales ? Nos institutions muettes seront responsables. Dans le débat actuel, l’enjeu territorial dépasse les couleurs politiques. Nous appelons un consensus du Pays Catalan, pour porter haut et fort une parole unie.