Vraiment sympa cet après-midi de samedi 28 janvier aux Dômes de Rivesaltes. Sous la conduite d’Olivier Sans, c’est un programme renouvelé de fond en comble, depuis la Sainte-Cécile au mois de novembre, qui nous est proposé avec des nouveautés dans la présentation. Certainement, un grand nombre de répétitions a été nécessaire pour atteindre une telle qualité d’interprétation. Un grand merci à tous les musiciens, amateurs et professionnels !
Le résultat est là ! Un public attentif, comblé, enthousiaste, reprenant les refrains des chansons à l’occasion, même si parfois les titres des chansons échappent. Mais les airs bien connus sont dans toutes les têtes. De la nostalgie, mais beaucoup de bonheur à l’écoute de ce nouveau répertoire.
Du nouveau !
C’est d’évidence ce que tient à insuffler Olivier Sans, en commençant par l’accueil des musiciens. C’est devant son clavier électrique et sur les airs de Starmania, l’Opéra Rock de Michel Berger, qu’Olivier Sans invite les musiciens à prendre place devant leurs pupitres.
Fusent ensuite « La Bohème, « En Haut de l’Affiche » de Charles Aznavour. « l’Aigle Noir » de Barbara, « Je marche seul » de J.J Goldman pour arriver à la deuxième partie du spectacle.
À l’entracte, Jean Rifa et Gilbert Garat devaient être remerciés pour leur dévouement à l’art gigantesque de la musique.
Le deuxième acte devait commencer avec la signature de Gainsbourg et ses enivrantes poésies telles que « Poupée de cire, poupée de son », « Annie aime les sucettes, les sucettes à l’anis ».
L’incontournable Nougaro, est aussi de la revue. Ainsi, le public a-t-il pu apprécier « Ô Toulouso », « Tu verras, tu verras ».
Enfin, un tel répertoire ne pouvait se terminer que sur les airs connus de Johnny avec « Le pénitencier », « Que je t’aime » et encore « Noir c’est Noir », « Quelque chose de Tennessee », « Laura ».
Bien évidemment, dans nos propos, nous ne recensons pas l’intégralité des morceaux joués.
D’autant plus que les œuvres de tous ces artistes, sont si grandes, multiples, passionnantes dans chacun des textes ou des partitions. Il faut reconnaître comme vraiment compliquée la responsabilité de choisir le morceau à apporter aux autres pour leur plaisir, tant la sensibilité de chacun est différente.
Lorsque nous commençons l’année avec de telles mélodies, même empreintes de mélancolie, de nostalgie, elle ne peut que se dérouler avec la joie plein le cœur, et avoir le plaisir d’aimer toujours un peu plus, chaque jour plus que l’autre. Et tout ça, grâce à la musique. N’est-ce pas fabuleux ?
La fin de la soirée devait se terminer par « Harley Davidson ».
Et tout le monde en redemande !
Joseph Jourda