C’est ce vendredi 31 mai que se tenait à Saint-Paul-de-Fenouillet, au siège de la Communauté de commune Agly-Fenouillèdes, une réunion à propos du « Train Rouge ». Cette réunion était organisée par les services de l’Etat à laquelle était conviée des élus y compris du département voisin de l’Aude.
Un rassemblement organisé
À cette occasion, l’association ALF66 avait convié ses adhérents et plus largement la population, à venir soutenir au pré des élus et des services de l’Etat, ses revendications pour la réouverture de cette ligne au fret et aux passagers.
Une lettre pétition devait être distribuée. Cette dernière devait rappeler : » Dans la vallée de l’Agly et le Fenouillèdes, cette ligne mettrait les villages d’Espira, Cases-de-Pène, Estagel, Maury, Saint-Paul à quelques minutes de Perpignan ».
Une partie des présents au rassemblement
Elle devait souligner également : » Parce que le train est une liberté collective à reconquérir, nous pensons que la relance du trafic ferroviaire (fret et voyageurs) doit être l’affaire des citoyens et des élus. Nous demandons que la Région, l’Etat et la direction de la SNCF s’engagent fermement dans le soutien et dans le financement pour la réouverture d’une ligne ferroviaire SNCF Rivesaltes-Quillan, voyageurs et marchandises ».
Des partis de gauche présents
Dominique Poirot, représentant la fédération du PCF66, présent au rassemblement, devait lui aussi être porteur d’un texte distribué aux représentants de l’Etat et aux élus. Ce texte devait notifier : » Selon les données de la Direction Générale des impôts l’Etat encaisse 75 % des recettes fiscales payées dans les P-O, soit 1,4 milliards d’euros en 2023 et essentiellement acquittées à 80 % par les ménages ».
Vu avec cette précision financière, il est clair qu’un retour sur le département d’une partie de ces impôts encaissés, serait utile pour la ligne Rivesaltes-Quillan.
Francis Daspe, responsable de LFI pour les P-O, était également présent sur le rassemblement et devait s’entretenir avec les élus et les participants tout au long de la durée de ce moment.
Les gents de la force publique intéressés par le rassemblement
Une question reste cependant en suspens. En effet, il est difficile de comprendre pourquoi les responsables de l’association ALF66 n’ont pas été invités à participer aux travaux de cette réunion alors que le travail accompli sur le terrain leur permet d’avoir le soutien de nombreuses signatures et d’élus. La question est posée. Nul doute que s’il en avait été ainsi, la clarté aurait pu traverser les murs des locaux de la Communauté de commune.
Ainsi, à cette heure et à notre connaissance, rien n’a filtré.
Espérons vivement que le rassemblement n’aura pas été un coup pour rien.
Joseph Jourda