Olivier Parra, président d’Anim’passion, a tenté de se venger contre Thierry Méier, directeur de Boitaclous Spectacles
Rappel des faits : le Procureur de la République de Perpignan a reçu en juillet 2012, une lettre anonyme, accusant Thierry Meier ( Directeur de Boitaclous Spectacles) « de prises illégales d’intérêt, de vol, d’abus de biens sociaux, de pratiques et de profits illicites, d’avoir une grosse voiture, etc.-etc. ».
Le Procureur de la République ayant décidé d’ouvrir une enquête, la Police Judiciaire au bout de son enquête a trouvé l’auteur de la lettre en la personne de Olivier Parra (Président de l’association Anim’passion), qui à reconnu les faits.
Thierry Meier, sur la base des propos tenus dans cette lettre « anonyme » , a décidé de déposer une plainte pour « Dénonciation Calomnieuse » contre Olivier Parra.
Lors de sa convocation devant le Tribunal Correctionnel de Perpignan, le mardi 11 mars, Olivier Parra, présente des excuses, (Thierry Meier est resté de marbre !) considère qu’il a réagi bêtement, mais en profite néanmoins pour tenter d’impliquer Thierry Meier, sur le marché du Théâtre de Saint-Estève.
– « Le Maire a été condamné pour ce marché mal ficelé. Monsieur Meier n’a jamais été mis en cause et Boitaclous a été reconnu comme victime, rétorque Maître Etienne Nicolau, avocat de Thierry Meier. Monsieur Parra s’est vengé et il a menti en se présentant comme ancien Administrateur de Boitaclous ». Maître Nicolau ensuite souligne que dans cette lettre « anonyme » Monsieur Parra affirme : Qu’en tant qu’Administrateur Boitaclous, il apporte son témoignage…, qu’il s’insurge contre…, qu’il a pu constater que…, qu’il dénonce ceci et cela…, etc. Mais comment s’interroge Maître Nicolau peut-on affirmer, apporter, s’insurger, constater, dénoncer,… en tant qu’ancien Administrateur Boitaclous, sans avoir été Administrateur Boitaclous ?
Maitre Jean Codognès, avocat de Monsieur Parra, considère que le problème n’est pas la lettre anonyme et/ou les mensonges de son client, selon lui « c’est à la partie civile d’apporter la preuve que les faits sont inexactes et que son client le savait quand il les a dénoncés (…) ».
Si la partie civile avait eu la possibilité de reprendre la parole après la défense, pour sûr Maître Nicolau, aurait répondu : « Maître Codognes, c’est ce que je viens de démontrer ! ».
– Délibéré le 13 mai 2014.