C’est
devenu une tradition.Tous
les ans, à l’aube du printemps, la cave « les Vignerons des
Côtes d’Agly », en partenariat avec la Chambre d’agriculture,
organisent plusieurs séances de dégustations.
Cette
année, ces dernières devaient se dérouler les 17, 19, 27 février,
les 2 et 10 mars. En
partie au caveau, mais aussi au restaurant « La
Garrigue ».
Des
participants convaincus
Ainsi,
ce ne sont pas moins d’une dizaine d’amateurs des meilleurs crus
français, qui se sont retrouvés à Saint-Paul. Parmi
eux, nous avons pu dénombrer des vignerons, mais aussi leurs
compagnes. Ces
dernières, sont de plus en plus, fortement intéressées par cette
forme de participation au travail de la vigne, mais aussi à la
vinification de la vendange une fois entrée dans les quais. C’est
Jean-Paul Bonnet qui devait représenter les techniciens de la
cave. Bien
évidemment, Mélanie, responsable du caveau de Saint-Paul et
Marie-Line de celui d’Estagel étaient de la partie. Il est à
souligner que les deux caveaux ont obtenu le label « Qualité
Sud de France ».
Les bases de la dégustation
L’objectif principal de ces rencontres est de mettre les participants en position de pouvoir pratiquer les techniques de base de la dégustation. Chose devenue indispensable pensons-nous, si nous souhaitons pouvoir communiquer avec les consommateurs de plus en plus exigeants.
L’événement cette année, a été rendu possible grâce à Alenka Mitrenko responsable de stage, qui a accepté de délocaliser ces séances dans la capitale du croquant.
Comme a pu le souligner Mélanie : « Une expérience enrichissante grâce notamment à Eric Aracil, qui est un intervenant passionné ».
Des vins du Languedoc, de Provence, à ceux d’Alsace, de Champagne, voilà bien une expérience riche, prometteuse pour la formation la plus large, pour toutes celles et ceux intéressés par notre économie première, la vigne et le vin.
Si, visiblement, pour les participants, ces séances de dégustations sont un réel plaisir de se retrouver entre passionnés, elles sont aussi des moments de partage d’expériences différentes. C’est dans ce sens que les participants se sont, d’ores et déjà, donné rendez-vous pour l’année prochaine.
Si chaque séance est clôturée par un apéro-dînatoire, le repas de fin de stage devait se tenir au restaurant « La Garrigue » où le chef, Eric Triquère, devait concocter un repas digne d’être accompagné par tous les vins de France ainsi mis en avant lors des séances de travail.
Vivement donc l’année prochaine ou d’autres apprentis dans les méthodes de dégustation sont attendus bien plus nombreux encore.
Joseph Jourda