Le mouvement Oui au Pays Catalan nous communique sous le titre « TGV : nous sommes les oubliés de la République », avec prière d’insérer :
« Le département des Pyrénées-Orientales a reçu une douche froide du Président Macron, samedi 1er juillet : la ligne TGV Perpignan-Montpellier ne verra pas le jour, car l’État préfère le Grand Paris Express, proche de 25 milliards d’euros, et la ligne Paris-Rennes-Bordeaux, pour 15 milliards d’euros. Pourtant, la ligne Roussillon-Languedoc ne coûterait que le tiers, financé pour moitié par l’Union européenne ! Les études préalables organisées ces dernières années autour de Perpignan étaient donc des diversions administratives.
Face à de nouveau revers pour les Pyrénées-Orientales, nous dénonçons la préférence de tous les gouvernements pour la moitié Nord du territoire national. Nous constatons l’impuissance de Carole Delga, présidente de la région Occitanie, qui brille par ses actes de communication. S’il est démontré que les lignes TGV développent l’économie des régions, notre taux de chômage à 16 % n’émeut personne à Paris : nous sommes les négligés de la République. Comble du mépris, l’État annonce pour 2018 une « loi des mobilités » préparant les grands projets français, dont nous serons manifestement exclus. Dans ces conditions, la ligne TGV Perpignan-Barcelone, lancée en 2013, est le seul salut ferroviaire de notre territoire. Nous exigeons pour cet axe des horaires pratiques, un cadencement des trains plus important et des tarifs enfin accessibles. »