Le ministère des Transports a validé ce mercredi le tracé de la future ligne mixte à grande vitesse Perpignan-Montpellier.
Convergence Démocratique de Catalogne (CDC) ne salut pas cette procédure, d’après le bureau du parti européens « effectuée au mépris de la profonde crise économique qui frappe le Pays Catalan ».
Voici la position du CDC :
« Les TGV s’arrêteront-ils tous au Centre del Món ? Certainement pas, mais les décideurs faussement crédules ont invité les bonnes âmes à le croire. En revanche, il appartient aux élites politiques et économiques du Pays Catalan d’exercer un puissant lobbying pour que le désenclavement par le rail soit maximal, sans quoi Perpignan deviendra Cerbère. Pour qu’un maximum de TGV s’arrête chez nous, nous devons unifier une même voix catalane, par-delà les appareils politiques. L’enjeu est majeur : la SNCF doit servir le Roussillon, et non pas seulement s’en servir. Sans cela, le TGV nous sera aussi utile que la ligne à Très Haute tension (THT) et le futur gazoduc européen : des nuisances, sans bénéfices.
La solution d’une ligne mixte, empruntée par les voyageurs et les marchandises, ne sera pas compétitive. Elle échappe à toute logique d’avenir car les flux asiatiques du Port de Barcelone, concurrent frontal de Rotterdam et d’Anvers, vont nécessairement grandir. Or, les techniciens connaissent parfaitement cette caractéristique macro-économique internationale. Le défi de la Perpignan-Montpellier, seul maillon faible du grand axe nord-sud européen, dépasse largement le Pays Catalan, où le TGV fait office de diversion locale, faute de projets. »