Jusqu’au Dimanche 31 août, l’association Les Cimaises Éphémères accueille au Musée des Arts et Traditions populaires les œuvres de deux artistes exceptionnels : l’une abstractive : Nora Boudjera sculpteur ; l’autre peintre figuratif : Enric Rubio.
Même si Nora Boudjera alias Nora B. a fréquenté un temps l’atelier Manganèse à Perpignan, elle se revendique artiste autodidacte. «C’est ma passion pour la culture et les Arts du Paléolithique supérieur, ma fascination pour les Vénus de fécondité et maternité aux rondeurs disproportionnées qui m’ont poussée à la sculpture au modelage.» Révèle Nora B. La Méditerranée est pour elle. une matrice. Celle ayant enfantée de florissantes civilisations dont les richesses culturelles sont la source intarissable de son inspiration. C’est dans ce creuset qu’elle a capté sa vision intemporelle de la femme méditerranéenne. Les piédestal du musée accueillent ses sublimes sculptures : La citadine, sensualité, Venise, Vénus… Terres cuites patinée, blanches, ou résines plaquées bronze, ces œuvres exaltent la beauté, le charme, la grâce, la sensualité. Nora magnifie la plastique féminine, sublime l’harmonie en fluidités de formes arrondies. Debout, assises ou allongées, l’équilibre de ces sculptures expriment la sérénité, la dimension divine rendue féminine sans le dire. «Ce qui m’intéresse ce sont les formes. J’élimine les détails les expressions du visage pour ne retenir que des modelés épurés.» Enfin, Nora lache : »La sculpture est mon bonheur car créer est pour moi exister !»
Enric Rubio Serra le peintre des paysages en pleine nature.
Deux artistes Catalans d’Olot, aux renommées mondiales sont au rendez-vous de l’Été culturel de la ville. Les sculptures de Rosa Serra trônent en centre ville. Accrochées aux cimaises du Musée, les fantastiques œuvres de l’artiste Enric Rubio Serra. A presque cinquante ans, l’artiste a déjà exposé dans les plus prestigieuses galeries du Monde : Des Etats Unis à la Russie ; de Norvège au Japon. Pourtant, il demeure humble tout enrichi d’humanité. Dés 9 ans, il fréquente l’école municipale des Beaux Arts dirigée par l’artiste Joan Vilà Monceau. Très tôt le jeune Enric s’exerce aux techniques classiques de l’Ecole d’Olot. Aprés sa scolarité, il intègre les Arts Appliqués de sa ville pour compléter par la suite sa formation à l’Académie des Beaux arts de Frosinone ( Italie) «Actuellement, je dirige l’école municipale de peinture d’Anglés prés de Gérone.» Informe Enric Rubio. «Je peins toujours en plein air dans la Garrotxe et prés d’Olot. Je travaille beaucoup la transparence de l’eau, ses reflets.» Enric révèle qu’il est difficile de dénicher un endroit dont il peut capter l’énergie. Ce peintre figuratif interpréte sur toiles sa vision de la réalité en un monde extérieur angélique sublimé. D’ailleurs, lors d’une récente exposition au Japon cet humaniste n’a-t-il pas offert un pourcentage de ses ventes au profit des enfants victimes du cataclysme de Fukushima ?
