La troisième édition du concours des Trophées de la Jeunesse s’est déroulée vendredi 5 mai au palais des congrès de Perpignan, sous la présidence de l’écrivain Grégoire Delacourt. Cet évènement est mis en place par la Caisse d’Epargne Languedoc-Roussillon, Boitaclous, l’Université de Perpignan Via Domitia et le Centre Méditerranéen de Littérature en partenariat avec la Ville de Perpignan, le Département des Pyrénées-Orientales, la Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée, l’Indépendant, France Bleu Roussillon, l’USAP, les Dragons catalans, Cinémovida, McDonald’s, la Villa Duflot…
Pour Nacera Benosman, directrice départementale de la Caisse d’Epargne, accompagné de Nicolas Balerna, « les jeunes ont envie de réussir, rêvent de construire une belle carrière professionnelle, d’un travail stable et épanouissant. Ils ont beaucoup d’ambition, de talent, de compétences et de qualités qui ne trouvent malheureusement pas toujours leur place sur le marché du travail actuel. Ces trophées ont l’ambition de mettre chaque année en lumière des parcours exemplaires qui reflètent le caractère bien « trempé » des jeunes catalans. » La cérémonie s’est déroulée en présence de nombreuses personnalités, parmi lesquelles Eliane Jarycki, élue régionale représentant Carole Delga, Présidente de la Région, Christine Moulenat et Caroline Ferrière adjointes au Maire de Perpignan représentant Jean-Marc Pujol, Ségolène Neuville, secrétaire d’Etat et vice-présidente du Conseil Départemental, Jean-Michel Merrieux, directeur général de McDonald’s…
C’est autour du roman de Grégoire Delacourt « La liste de mes envies » (JC Lattès) qu’est née en 2015 l’idée de création des « Trophées de la Jeunesse » dans les Pyrénées-Orientales, dont le but était de proposer aux jeunes d’écrire « la liste de leurs envies pour réussir leur vie ». Pour Grégoire Delacourt, la force de la jeunesse c’est d’avoir la liberté de tout inventer, et comme il aime le rappeler : « Que risque-t-on quand on risque tout ? ». Une célèbre phrase de son roman La liste de mes envies peut être perçue comme le fil rouge de cette belle action : « J’aimerais avoir la chance de décider de ma vie, je crois que c’est le plus grand cadeau qui puisse nous être fait ».
Grégoire Delacourt a profité de sa venue sur Perpignan pour présenter son dernier roman Danser au bord de l’abîme (JC Lattès). Après « On ne voyait que le bonheur », Grégoire Delacourt explore dans ce roman virtuose la puissance du désir et la fragilité de nos existences.
Le palmarès 2017 des Trophées de la jeunesse
Camille Merlevede, installé à Saint Féliu d’Amont, a créé sa marque de nœuds papillon « Maison Camille » en 2016. Depuis un an il peaufine ses créations, toujours en quête de nouveauté, il a développé de nouvelles techniques pour aboutir à un produit au design et aux codes inédits. Dans ses recherches il s’est fortement intéressé aux textiles et aux imprimés sur matière. En quête d’originalité et d’exclusivité, il a développé une technique assistée par ordinateur de design textile, pour créer ses propres tissus.
Tony Streetball de son nom de scène, vit sur la commune d’Estagel et propose de par son art de Freestyler Football, des vidéos d’apprentissage sur sa chaine YouTube. Il met son talent au service de différents prestataires et donne des cours d’initiation au freestyle football pour tous niveaux, tous les samedis au Stadium Five Center de Perpignan. L’art qu’il pratique depuis ses 13 ans, allie plusieurs sports : la danse, le basket, la jongle et le foot. Il souhaite à court terme ouvrir une école de football freestyle sur le département et le développer par la vente d’accessoires et de vêtements.
Étudiante en première année du Master Miro à l’université de Perpignan (ce master est une formation pluridisciplinaire en management culturel et création de projets innovants). Pauline Trougnou, en marge de ses études a créé une page Facebook « Pauline raconte l’art ». Cette jeune femme qui vit à Cabestany, y fait la promotion des expositions et manifestations culturelles qu’elle part découvrir dans le département ou la région. Sa découverte de l’art s’est faite progressivement. C’est donc tout naturellement qu’à la suite de ses trois années de Licence d’Espagnol, elle a commencé une Licence Histoire de l’Art et Archéologie (obtenue en deux ans grâce aux acquis et compensations).
Après un bac STI Arts appliqués entre Montreuil et Nîmes, Théo Campredron, originaire de la commune de Millas, poursuit ses études à Bruxelles. Il est aujourd’hui en dernière année de licence en graphisme à l’école de recherche graphique. Grâce à la pluridisciplinarité des cours, il a pu pratiquer la vidéo, la peinture, le dessin, et la photographie. Son projet est le résultat d’un coup de foudre pour le Train Jaune, qui depuis 113 ans agite détracteurs et conservateurs. Théo a eu l’envie par la photographie et l’édition d’exprimer sa passion pour un des atouts du patrimoine départemental et régional. Son ouvrage « Atlas Train Jaune » (en cours d’édition) se veut un trajet d’où on ne descend pas et où l’altitude grimpe au fil des pages.
Nadia Raymond est actuellement animatrice auprès d’enfants dans les écoles primaires et auprès d’adultes en situation de handicap en séjours adaptés. Photographe amatrice depuis 4 ans, elle aime partir à l’aventure et photographier les plus belles merveilles du monde. Sensibilisée par la situation des réfugiés, elle a effectué une mission humanitaire en mars 2016 auprès de l’association « L’Auberge des migrants » dans les camps de Calais et Grande-Synthe. Dans ces camps, elle a rencontré beaucoup de mineurs qui étaient accueillis dans des conditions inhumaines. Elle a voulu illustrer quelques articles en photographiant la réalité : entre une déchèterie et un maraichage de boue, elle nous offre des regards d’innocents qui ont su parfois garder leur sourire d’enfant.