Le groupe communiste du Conseil départemental nous communique sous le titre « Vaccination : l’État doit mettre les moyens ! », avec prière d’insérer :
« La crise sanitaire que nous traversons depuis près d’un an a été, à plusieurs reprises, l’occasion de mettre en lumière les conséquences désastreuses des politiques libérales menées depuis des décennies. En vingt ans, 100 000 lits d’hôpitaux et 95 services d’urgences ont été supprimés, affaiblissant ainsi notre capacité à faire face à la pandémie. Les logiques de rentabilité des grands groupes ont également affecté notre souveraineté sanitaire. Alors que l’entreprise distribue des dividendes records, Sanofi fait le choix, en pleine pandémie mondiale, de supprimer des centaines d’emplois dans les secteurs de la recherche et du développement. Après les pénuries de masques et de tests, tout montre qu’il en est de même pour le vaccin.
La France, avec son 0,72% de la population vaccinée, est 38ème dans le classement des taux de vaccination par pays, bien loin derrière les principaux autres pays européens. Dans notre département, si l’Ars se félicite du rythme de la vaccination, nous ne pouvons pas, pour notre part, nous en contenter et partageons la colère de la population face à une lenteur inacceptable de la vaccination !
Pour y remédier, les élu.e.s communistes soutiennent les propositions contenues dans la campagne européenne “Pas de profit sur la pandémie !” Nous souhaitons notamment mettre fin au système de brevet et faire des vaccins et des traitements contre les pandémies un bien public mondial pour que chacune et chacun y aient accès, comme l’a demandé l’Organisation Mondiale de la Santé. Nous voulons également que soit créé un pôle public de la recherche, de la production et de la distribution du médicament. La vaccination doit être accélérée et les centres de vaccination multipliés. Les élus communistes continueront à se mobiliser pour faire entendre ces propositions ! »