Debout La France Pays Catalan nous communique sous le titre « Vendangeur… une denrée rare ! », avec prière d’insérer :
« En cette période de vendange, activité phare du département des Pyrénées-Orientales, DLF Pays Catalan s’intéresse de plus près à l’actualité faisant état des difficultés rencontrées par les viticulteurs et les vignerons pour trouver cette précieuse main d’œuvre devenue rare appelée vendangeur.
Même si ce métier saisonnier tend à disparaitre dans certaines régions viticoles françaises, laissant place à la machine à vendanger (80 % de la surface nationale viticole vendangée à la machine selon LE FIGARO.fr), il est indéniable que les vendangeurs auront encore de beaux jours devant eux dans notre département. En effet selon le dernier recensement AGRESTE, certes datant de 2010, l’impact de la machine à vendanger dans notre département avoisinerait « seulement » 50 % du vignoble. La topographie, la préservation des vieilles vignes, la présence importante de vignerons indépendants, les installations et reconversions en agriculture biologique, les circuits parallèles proposés par certains négociants, mais aussi le respect des traditions et la notion de terroir sont autant de facteurs freinant quelque peu l’expansion de la machine à vendanger.
Avec la connaissance de l’ensemble de ces paramètres, DLF Pays Catalan s’interroge sur la validité de ceci : Préconisation salariale (convention collective) pour les vendangeurs des Pyrénées-Orientales pour la saison 2018 Comment est-il possible que les représentants des vendangeurs, au moins 3 organisations syndicales ici, s’assoient autour d’une table et « parviennent » à « négocier » 9,88 euros brut de l’heure pour un coupeur soit … le SMIC. »