Ce vendredi 14 avril 2017, jour de la procession de la Sanch à Perpignan, François Fillon, avant de se rendre à Montpellier, le soir pour tenir un meeting a fait un crochet, sur sa route pour venir en terre Catalane pour dire la vérité.
Est-ce sur une suggestion du Comité Fillon 66, animé par Maïté Sanchez-Schmid que l’ami François est venu nous voir à Perpignan, au centre de documentation des Français d’Algérie ? On peut l’imaginer, ce qui est certain, c’est qu’il était là, sans public, accueilli par Jean-Marc Pujol et de nombreux élus de notre famille. C’est ensuite avec la gravité qui convient qu’il s’est rendu pour déposer une gerbe au « mur des disparus » en hommage à tous ceux qui ont perdu la vie en Afrique du Nord. Civils, militaires, harkis… Puis, l’heure du discours, « Il faut le reconnaître, on a mal accueilli ces combattants qui ont lutté et sont morts pour la France. On ne les a pas traités dignement. », et de rajouter « On ne peut pas juger l’histoire avec les yeux du XXIe siècle. La colonisation est un élément de l’histoire de toutes les civilisations, elle ne constitue en aucun cas un crime contre l’humanité. » Réponse aux propos tenus dernièrement par Emmanuel Macron. Le porte-parole de la communauté des harkis Kader Goutta, « On ne demande que de la reconnaissance ». Puis il aura remercié le Comité Fillon 66, Les Républicains 66, tous ceux qui l’entouraient ce matin, mais également tous les militants, les sympathisants qui dans notre département participent activement à sa campagne et ne ménagent guère leurs efforts. Il aura salué tous ceux qui vont voter pour lui le 23 avril, pour que la Droite Républicaine soit au deuxième tour. Car, plus qu’un homme qui a toute notre estime, ce sont nos valeurs que nous voulons voir défendues et continuer d’exister. François Fillon aura salué tous les Catalans, tous les habitants des Pyrénées Orientales, rappelant que le président de la République, une fois élu, n’est plus le représentant d’un seul camp, mais le Président de tous les Français. Puis, le candidat à repris la route pour se rendre à l’écoute des vignerons à Leucate, et en début de soirée au meeting à Montpellier à la rencontre de plus de 4000 personnes, alors qu’une alerte terroriste a été déclenchée, ce qui a provoqué un imposant dispositif de sécurité, au point de condamner l’entrée sud, et de positionner des tireurs d’élite, déployer des militaires, le RAID et la BRI.